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qu’il n’y a pas là de quoi tant s’indigner… « À part le mot vieux, dit-il, je ne vois rien là dedans de si blessant ».


Dans une ambulance, pendant la Grande Guerre.

L’infirmière, le blessé.

Elle : Mon pauvre garçon, vous n’avez pas de chance ; votre blessure est bien mal placée, surtout pour un garçon désireux de se marier. N’êtes-vous pas fiancé ?

Lui : Que voulez-vous… Quand on était fiancé, on faisait comme si on était marié, quand on sera marié on fera comme si on était fiancé.


Conversation notée par Jeanne à la pharmacie de Sarcelles où se rencontrent deux amis qui ne se sont pas vu depuis longtemps.

x — Tiens, bonjour. Ça va ?

y — Et toi ?

x — T’es ici dans la pharmacie, comme moi ?

y — Oui, tu vois.

x — Eh ben, qu’est-ce que tu d’viens ?

y — Et toi ?

x — Eh ben, comme tu vois, j’suis chez l’pharmacien.

y — Ben, moi aussi.

x — (Tire sa montre) Midi, je m’sauve. Au r’voir.

y — J’suis bien content d’avoir fait un bout d’conversation avec toi.

y — Moi aussi ; ça fait toujours plaisir les bonnes nouvelles. A r’voir.

Ils se donnent une poignée de main.


16 Avril 1935.

Des gens disent : Hitler travaille bien pour son pays ! ! Imaginez un père de famille disant à ses enfants : Vous êtes une race supérieure, rien ne doit vous coûter pour tenir votre rang dans le monde. Ne craignez ni la fourberie, ni la calomnie, ni la mauvaise foi ; tous les moyens sont bons, il s’agit d’être les plus forts. Je suis là pour vous montrer le chemin, vous ouvrir les voies. Tout ce qui gêne, on n’a qu’à marcher dessus.

Hitler : Toutes nos ressources, nous les emploierons à nous armer afin de détrousser le monde.