Page:Souvenirs et Reflexions.pdf/28

Cette page a été validée par deux contributeurs.

1er  Janvier

« Je ne suis pas contente de pas pouvoir t’embrassé aujourd’hui, mai j’embrasse ma lettre pour toi ».

Elle dessine une petite main et écrit : la petite main fait ami à grand-mère.


7 ans :

« Je choisis tous les jours les plus jolies fleurs pour papa et j’en mais dans un petit coin pour toi.

J’ai pas beaucoup d’idées, mais je pense à toi. Je voudrai que tu n’ai plus mal du tout ».


De ci, de là

Sœur Thérèse, quête chez les particuliers ; pénible besogne. Une vieille demoiselle lui donne 10 francs ; sœur Thérèse est ravie. Descendant l’escalier, échangeant quelques mots avec la concierge en train de nettoyer, elle informe celle-ci de son aubaine. Oh ! riposte la bonne femme, elle en donne bien d’autres, des 100 francs, des 200 francs… Mais ce qu’elle est avare ! !

Stupéfaction de sœur Thérèse ?

— Bien sûr, elle fait réchauffer deux fois du poulet !

— Mais si elle donnait moins, elle pourrait s’offrir du poulet tout frais.

— Oui, mais comme ça sa cuisinière est obligée de manger aussi du réchauffé.


Un bel exemple d’égoïsme : une femme est devant le bureau de poste, tenant une lettre non timbrée encore à la main. Elle sort un timbre de son sac. Au même moment, passe une petite fille : Petite, dit la femme, lèche-moi ce timbre.


Dans le bureau d’Ambroise Thomas.

… Lenepveu, son ami, professeur de composition, entre en coup de vent, l’air furibond. Il tire de sa poche une lettre :

— Voilà les horreurs que m’écrit un correspondant anonyme.

La lettre débute ainsi : Vous n’êtes qu’un vieux… disons polisson ; le reste à l’avenant. Thomas, après en avoir pris connaissance déclare