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BPOQUE CONTEMPORAINE

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diverses espèces de cellules nerveuses. Expériences de Nissr.. La possibilité de restitutio ad integrum des cellules affectées dépend de la gravité des lésions du noyau. Symptômes de dégénérescence irréparables de la substance achromalique ou fibrillaire (coloration de Brcken). La diversité fonctionnelle des centres nerveux correspond à celle des espèces de neurones qui les constituent. L’hétérogénéité histologique de ces centres augmente avec leur degré de complexilé fonctionnelle et est à son maximum dans l’écorce cérébrale. La physiologie du système nerveux a reçu de ces recherches hislopathologiques un de ses plus puissants instruments d’analyse, 1606-8. — Théories des unicistes et des particularistes sur l’homogénéité ou l’hétérogénéité structurale ct fonctionnelle de l’écorce. Casai. inaugure une série d’études sur la structure comparée des diverses régions de l’écorce du cerveau humain. Hislologie du territoire calcarinien. Description des huil couches de l’écorce de la scissure calcarince. La réline cor-Licale et la quatrième couche des cellules étoilées (stric de Gexxani). Ramificalions, dans celle quatrième couche de l’aire visuelle, en plus grand nombre encore que dans l’aire sensitive du corps, de fibres de Gasar., ascendantes et de fort calibre, dont les gaines de myéline contribuent à donner sa coloralion au ruban de Vice p’Azvn. Ces fibres myéliniques sont des fibres optiques. Description de doux types nouveaux de neurones d’associalion qui seraient, dans l’épaisseur de l’écorce, ce que sont dans la zonc moléculaire les cellules do Casau et de Rerzivs. Il existe des types cellulaires définis à fonctions également définies. Dans l’airc visuelle, comme dans l’aire tactile, les fibres de ( :azaz se terminent dans une couche où abondent des cellules éloilées spéciales. S’il en est ainsi dans toutes les sphères corlicales de la sensibilité (nires de projection), c’est dans cette couche de l’écorce que l’image du monde scrail projetée, 1608-14. — 1. Conditions histologiques des impressions et des perceptions (idéation). L’ayalanche de conduction ; loi entrevue par Gor.c1. établie par Casa. Une perceplion sensible diffère d’une autre de mème nature par le nombre et la siluation respective des groupes de pyramides corticales mises en vibralion par l’avalanche. Mécanisme histologique du souvenir, ressemblance et dissemblance, opposilion et contraste. Une perception suflit, grâce aux vastes associalions intracorlicales, pour que tout le registre des souvenirs sensoriels soil parcouru, 1613-15. — IL. Æypothèse sur le mécanisme histologique de l’association, de la veille et du sommeil. Hypothèses sur les causes des changements du travail mental, ÿ compris celle de M. Duvaz. Point de mouvements amibôïdes observables dans les prolongements tant nerveux que protoplasmiques des neurones durant l’état d’activilé ou de repos du système nerveux central. Observations directes opposées par CasaL à l’hypothèse de Duvar. Hypothèse de la participation des cellules de la névroglie à l’activité des fonctions psychiques supérieures. Variations morphologiques des cellules de névroglie corrélatives à l’état d’activité ou de repos des cellules nerveuses. Réfutalion des deux théories des fonclions trophiques et de soutènement des cellules de névroglic : 1. cellules névrogliques de la subslance blanche ; 2. cellules névrogliques périvasculaires : 3. cellules névrogliques de la substance grise. a, Stade de contraction. Par la rétraction de leurs prolongements, des contacts s’élablissent entre les panaches des cellules pyramidales et les arborisalions nerveuses ; le cerveau passe, par ce mécanisme aulomatique ou volontaire, de l’élat de repos à l’activilé. b, Etat de relèchement. Les prolongements des cellules de névroglie s’élendent entre les panaches et les arhorisalions cylindraxiles et les isolent ; inlerruplion des courants nerveux ; phase de repos mental, de sommeil naturel ou provoqué, 1615-17. — III. Théorie de l’attention volontaire de Cajal. Rétraclion intense des prolongements des cellules névrogliques périvasculaires fixés sur les capillaires du centre cortical correspondant à l’événement psychologique ; dilatation mécanique de ces capillaires s’étendant à presque Loul leur espace lymphatique ; hyperhémies localisées consécutives, aussi limitées que le processus de l’attention actuelle. Critique de la congestion aclive des capillaires cérébraux. dépourvus de fibres musculaires et de nerfs : excitées par le grand sympathique, les artères de la pie-mère ne délermineraient que des congestions étendues, mal délimitées. Valeur qu’attribue Casar lui mème à celle hypothèse. 1618.

Crilique de l’hypothèse de Gasar sur les fonctions de la névroglie présentéc par KüzLIKER. Aucune preuve de la contraclilité attribuée à certaines catégories de cellules névrogliques. Si les unes sont conlractiles, Loutes devraient l’être. Rien n’élablit l’existence d’une propriété isolatrice de la névroglic. La « volonté » ne saurait agir que sur les neurodendrones, non sur des éléments qui sont en dehors du système nerveux. Les plus fins vaisseaux de l’écorce sonl pourvus de fibres musculaires et de nerfs. Chez nombre de Vertébrés inférieurs, pas encore de cellules de névroglie, mais des prolongements do cellules épendymaires s’étendant à travers lout le centre nerveux, 1619-21. — Rôle des cellules névrogliques et épendymaires selon Küzriken. Substance de soutien, d’enveloppe protectrice, de remplissage. Fonction protectrice de la couche de névroglie étendue sur la surface de la moelle épinière et du cerveau ; manchon des capillaires. Rejet de l’hypothèse de la fonction isolatrice, 1621. — Rôle des éléments nerveux selon Kôzriken. Direction des courants nerveux : cellulipètes dans les dendrites, cellulifuges dans les avones. Nutrition du corps cellulaire et de ses prolongements ; croissance : régénéralion. lonclions cardinales de ln portion nucléée du neurodendrone. Seules, les cellules du cerveau peuvent être dénommées « psychiques » : cellules pyramidales. Doctrine de Casar.. Grilique de la théorie des cellules dites psychiques. Origine commune du cerveau ct de la moelle épinière. Le cerveau n’est que le métamère antérieur des mélamères homodynames constituant le vertébré primordial. Sreixen. 1621-23.— Kosxen contre la nouvelle théorie de la division fonclionnelle de l’écorce cérébrale de lLrcusic, 1624. — Critique de l’amiboïsme altribué aux neurones. Ranr-Rüeknanp. Wiebensneim. Critique spéciale, par Kôrriken, des hypothèses de Lérixe el de M, Duva. Pas un seul fait n’attesie l’existence e mouvements amiboïdes soit des dendrites, soit des nouraxoncs. Les conséquences de cette hypothèse