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ÉPOQUE CONTEMPORAINE

1839

interne en doux fnisceaux aux deux gvré fransversi (Ixeur.) du lobe Lemporal, racines de T,. Rapports anatomiques de l’insula postérieure avec ces circonvalutions. Slructure spéciale de l’écorce de le sphère audilive, 1314 : 1517. — Voies motrices relient le lobe temporal avec les noyaux gris de la prolubérance par les faisceaux exlernes du pied du pédoncule cérébral (f. de Tünex, voie temporoprotubérantielle ) : transinission des états d’excitetion fonctionnelle de ‘T, aux appareils moteurs des orcilles, nux rotateurs de la tête el du tronc. Point de fibres du g. angularis dans ces faisceaux. Région du pulvinar et du noyer interne du fhalamus, seconde voice corlica-fugale. Observations pathologiques confirmatives de la localisation cérébrale du siège de l’audition et du centre sensoriel du langage, 1515-16. — Surdité verbale avec paraphosie, alexie el agraphie, 1516. — Pas de surdité dans les lésions unilatérales du lobe temporal. Phénomènes relevant de lésions irritetives du lobe temporal : convulsions à aura auditive, hallucinalions de l’ouïe. etc. Diagnostic local ; Orrrxuris. Hallucinations olfactives par lésions du g. uncinatus où du g. fornicalus. Hémianopsio, hémiancesthésie, hémiparésie dans les affections néoplasiques du lobe temporal, 1515-18. — Le nerf vestibulaire : origine, trajet, connexions, lerminaisons. Connexions incerlaines du nerf des canaux semi-circulaires avec le centre cortical de l’audition, le g. kippocampé, la sphère sensitive. Indices d’une voie cortico pélale du nerf vestibulaire. Hip. Fercusie. Fibres de l’acoustique destinées au vestibule el à la cochlée, Le liquide labyrinthique, les otolithes et la fonction du nerf veslibulaire. Ewarb, Evixcrr, 1518-20 ; 1527-28.

— Myélinisation plus précoce des fibres du #. vestibuli que du n. cochleae. L’histologie des noyaux où se Lerminent les protoneurones sensilifs du nerf vestibulaire (noyaux de Deirans, de Brentrrew, n. dorsalis) diffère essentiellement du noyau ventral où s’arborise le nerf cochléaire. Cellule d’origine bipolaire du proloncurone veslibulaire dans le ganglion de Scanpa ; lerminaison libre du prolongement périphérique dans l’épithélium des crêtes auditives des canaux semi-circulaires ; bifurcation dans la moelle allongée du prolongement central en branches ascendante el descendante dont les coltatérales se lerminent dans les noyaux d’origine des axones do la voie vestibulaire de 2° ordre. Noyaux de Derrens, de BEcuTeREw, noyau dorsal et noyau descendant. Arborisation des ramifications terminales de la branche ascendante dans le noyau du Loit du cervelel ; faisceau acoustico cérébelleux (Casar). Voies vestibulaires de 2° ordre : 1. faisceau longitudinal postérieur ; 3. voie lalérale descendante : 3. voie cérébetleuse directe, allant du noyau du toit dans l’écorce du cervelet. Collatérales du faisceau longitudinal postérieur aux noyaux oculo-moleurs des Ille, IVe et VIe paires, 1520-21. — Voies descendunles issues des noyaux vestibulaires dorsal et descendant. Les voies de 2° ordre du nerf veslibulairo, voies courtes, sensitivo-motrices. réflexes. en relalion avec des noyaux moteurs des mouvements des yeux, de la tête et du tronc. Contraste des voies centrales des nerf vestibulaire et cochléaire. Conlirmalion anatomique des résultats expérimentaux de Roraxpo et de Fi.ourexs sur les fonclions des nerfs des canaux semi-circulaires, 1521. — Théorie des fonctions des canaux semi-circulaires de Lucano. Point de sens spécifique de l’équilibre, de l’espace, de l’orientation, 1522-24. — Importance de la voice céréhelleuse directe réalisant, par les voies réflexes du cervelet, les états de tension et de variation du tonus musculaire dans tous les cas où les mouvements voloniaires ou réflexes de la lète, du tronc, compromeltraient l’équilibre du corps. Relations fonctionnelles des labyrinthes et des zones rolandiques. Expériences d’Ewarp. Effets de l’ablalion successive des deux labyrinthes et des deux aires corlicales des exlrémilés. Gravilé des troubles moteurs conséculifs à la quatrième et dernière opération. Influence de la lumière et de l’obscurité sur les mouvements des animaux opérés. Intervention efficace de l’œil. Confirmation de la théorie du labes de LEYDEX. 1525-27. — Conceplion nouvelle des fonc-Lions de la zone motrice du cerveau. Phénomènes de déficit (diminulion de la force et de la précision des mouvements, perte du sens musculaire) affectant toute la musculature striée après la seclion des nerfs de la Ville paire ou la destruclion des canaux semi-circulaires, (Comment le labyrinthe agil sur les muscles striés ; le tonus labyrinthique. La perte de ce lonus est d’autant micux compensée que le verlébré est plus élevé (grenouille, pigeon. chien, homme). Hommes sans labyrinthes. Suppléance des labyrinthes par les aires corlicales sensilives, du Lonus labÿrinthique par la sensibilité tactile, et vice versa, 1528-30.

Olfaction. — Histologie et embryologic. Les cellules nerveuses olfaclives de la muqueuse de l’organe de l’odorat, démeurées à la périphérie, nullement comparables aux cellules de la muqueuse de l’organe du goût (papilles. etc.) et aux cellules ciliées de l’organe de l’ouïe. Rurzivs. Epoque de la myélinisation des fibres du fraclus olfactorius. Terminaisons des racines du nerf olfactif dans l’écorce olfactive des lobes frontal el lemporal. Structure histologique spéciale du g. fornicatus. Le noyau amygdalien. Fuisceaux d’association de la corne d’Ammon, de la fascia dentata, eic. Connexions incerlaines du g. kippocampi avec la sphère olfaclive. lLkeusic, 1530-31. — Los images olfactives du monde chez les mammifères macrosmaliques. Zwaanbemaken, 1531-32. — Bulbe olfactif, racines el Lerriloires corlicaux de l’olfaction. Iomologic du bulbus olfactorius cl des centres primaires de l’opticus ; la têle du corps strié, organe réflexe de l’odoral : connexions anatomiques du centre de l’olfnction., selon MrynenrT. Le bulbe olfactif assimilé aux noyaux d’origine de la plu part des autres nerfs, de la réline : Onensræixen. is. Doutes d’Ovrexurin sur le siège central de l’olfaction dans le gyrus uncinalus. Observalions chimiques. 1532-33, — Analomie comparée du grand lobe limbique. Zuekenkaxbr. Involution régressive du lobo olfactif du Dauphin, opération réalisée par la nature, plus radicale que ne l’aurail élé lout ossai d’extirpation expérimentale ce ce lobe. Partout et toujours la fonction a créé l’orgone : condition de progrès ou de décadence irrémédinble. Points de vue ancien el nouveau sur la nature immuable ou variable des organes. Auisrore. Bunnacn, 1533-36. — Formule