Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1805

Cette page n’a pas encore été corrigée

ANTIQUITÉ

1 :89

ventricules latéraux du cerveuu et du ventrieule du corvelet, 260-261. — Gain n’a jamais disséqué quo des animaux. Son anatomie humaine n’est que celle des singes el des mammifères supérieurs : il n’a jamais disséqué de cerveau humain ni vu la moelle épinière de l’homme ; la colonne vertébrale qu’il décrit est celle du singe. 263 ; 355. — Animaux sur lesquels Gauirx s’est exercé à l’anutomie du cerveau et de la moelle épinière, 263-265. — Pièces anatomiques préparées par les bouchers ou par les démonstraleurs eux-mêmes : énumération des instruments servant à celte pratique, 264. — Utilité des études praliques de dissection d’animaux morts on vifs, 264-265. — Ennemis tués sur le champ de bataille ; corps de sujols condamnés à mort, ou exposés aux bèles, ou gisant sans sépulture ; cadavres d’enfants trouvés. La dissection des cadavres considérés comme une impiété, 263-266. — Morphologie cérébrale : Gai1Ex n’a pas entrevu l’imporlance et le rôle des circonvolulions cérébrales : il ne parait pas avoir distingué la substance grise de la blanche. Les méninges du cerveau et celles de la moelle. Kollesse et diffluence do la substance cérébrale qui s’affnisserail aussitôt qu’elle cest dépouillée de la pie-mère, et cela bien plus encore sur le vivant que sur le cadavre : l’encéphale cadayérique n’est pas ramolli, mais durci, 266-268 ; 278. — L’encéphale n’est pas une production de la moelle épinière : c’est la moelle épinière qui sort du cerveau et surtoul du cervelet, 267 ; 277. — La moelle épinière est pour toutes les parties inférieures à la tèle comme un second encéphale, 26%. — Analogie de nature de la moelle épinière et de la « moelle de l’encéphale » ; les symptômes résullant de leurs lésions sont semblables : ce sont des troubles du mouvement ct de la sensibilité. C’est du cerveau et de la moelle que les nerfs tirent leurs propriétés. Structure du cervelet (parencéphale) et de la base de l’encéphale, 268. — La moelle finit avec l’épine dorsale, 269. — Dureté progressive du cerveau à mesure qu’il se rapproche de la moelle, et de la moelle à mesure qu’elle approche de sa terminaison, 269 : 276 sq. — Le cerveau antérieur est plus mou que le cerveau postérieur et le cervelet, l’organe le plus dur de l’encéphale, origine des nerfs exclusivement durs, 270 ; 277. — Le cervelct et la moelle épinière. origine des nerfs durs ou moteurs. Division des cordons de la moelle en paires symétriques. Mamixus, maitre de Gatex. Réunion en une paire, pour les nerfs cräniens, du nerf acoustique et du nerf facial sous nom de Ve paire. Les sept paires de nerfs cräniens de Gariex. Crilique de l’interprétation physiologique d’Enasisrrare louchant la complexité morphologique ct le volume des circonvolutions cérébrales de l’homme. Quoique le cerveau fàL bien aussi pour Gaziex l’organe de l’intelligence, il objecle que les ânes on un cerveau très plissé et que la faiblesse de leur entendement exigerait, dans celle hypothèse, que leur cerveau fûl peu circonvolulionné ou lisse, 270-271. — L’intelligence résulte plutôt de la composition, c’est-h-dire de la crâse favorable du corps pensant que de sa structure (volume el forme de l’organe). La perfection de la pensée rapportée moins à la quanlité qu’à la qualité du pneuma psychique, 251. — Comment Garirx procédail à la distinction du cerveau ; descriplion lppographique des parties ; rapports el connexions des différents organes de l’encéphale, 251-273. — Connaissance exacle de la structure macroscopique de ces organes ; méconnaissance de leurs rapporls avec la sensibilité, le mouvement ct l’intelligence. Erreurs sur les fonctions des circonvolutions des hémisphères, sur celles des tubercules quadrijumeaux, etc. : il n’a considéré la voûte, le septum, le corps vermiforme, le conarium, que dans leurs rapports avec les ventricules antérieurs, le ventricule médian et le IVe ventricule, c’est-à-dire avec les réservoirs el les conduits du pneuma-psychique. 273. — Théorie du triple pneuma, 270, 253-275. — Recherches capitales de physiologie expérimentale, 255. — Seclions lotales et hémiseclions de la moclle épinière. Physiologie expérimentale et pathologique des nerfs criniens et des nerfs spinaux. Théorie des nerfs mous el des nerfs durs ou nerfs de sensibiïilé el de mouvement. Les muscles. 276. — Nalure mixte des nerfs des organes des sens lels que les yeux, les oreilles, la langue ; les nerfs mous sc distribuent aux éurfaces de ‘ces organes. les nerfs durs à leurs muscles. 377. — La lésion d’une de ces deux espèces de nerfs n’alfecte que sa fonction propre : la langue peut être privée soit de sa motlililé, soil de sa facullé d’apprécier les saveurs. Muscles volontaires el muscles involontaires, 273-278. — Le cerveau cest plus mou que les nerfs parce qu’il reçoit toutes les sensalions, représente loules les images, pense Loules les pensées. Le cerveau. condition ct principe de loule sensation, 278. — Ce n’est que le complexus de fonclions psychiques localisées dans le corps du cerveau qui perçoit les impressions reçues par les appareils périphériques des sens auxquels le cerveau envoie une partie de lui-même par les processus mamillaires, les nerfs opliques, eic.. 279. — L’organe du loucher est le plus grossier, puis viennent ceux du goût, de l’odoral. de l’ouie, de la vue, le plus sublil. Ancsthésies, dysesthésics, clc., sensorielles. La douleur, d’origine interne ou externe, est par-Liculière à la sensibilité tactile, mais cette dernière sensibilité est commune à ous les organes sensibles. 279-280. — Siège central de l’olfaction, de l’audition, de la vision. Sans cerveau, point de sensalions en dépit de l’intégrité des sens. L’apoplexie, 180. — l’orme ct fonclions des ventricules du cerveau. 280. — Fonclions ventriculaires des tubereules quadrijumeaux. du vermis inférieur du cervelet. de lu glande pinénle, 281. — Mouvements diasloliques et systoliques du cerveau en rapport avec l’arrivée des esprils vilaux dans les ventricules ot, après élahoralion des esprits animaux dans les ventricules anlérieurs, avec leur distribulion au corps de l’encéphale, cerveleL. etc, el aux nerfs, 281. — Sièges des csprils animaux et de l’âme dans le cerveau. 282-283. — Hisloire des localisations de la partie directrice de l’âme dans les systèmes antérieurs des philosophes, des analomistes. des physiologistes el des médecins ; la Lète et le cœur. Là où est l’origine des nerfs, là est le siège de la partie directrice, du pouvoir central de l’âme : c’est l’encéphale ou cerveau, principe « renier » de Llous les nerfs. — AnisTote, pour l’avoir loujours ignoré, n’a jamais su dire quel était l’usage du cerveau, 283 ; 283. — Doctrine des trois âmes commune à Hiprocnate el à PLarox. L’intelligence, avec la sensibilité el le