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ANTIQUITÉ

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cou el dans certaines alfeclions de l’intelligence : ce n’est qu’alors que les fonctions du sensorium commune sont susponduos. Autrement, pendant le sommeil comme dans la veille, les mouvements externes ou internes, causés par les sensalions. se porlenl au seusorium commune (au cœur) et les songes apparuissent, 163. — Explication des illusions des sens pendant la veille, Les résidus des sensalions sont les condilions de ces mouvements « imaginaires », c’est-à-dire capables de produire les images du rève : comparés aux mouvementsdes grenouilles artificielles, 163-4. — Définition du rève, 164, — Le sommeil ressemble à l’épilepsie : c’est une manière d’atlaque d’épilepsie, 165 ; 446. — Browx-Séquann. OcLE sur la théorie A sommeil d’AnsTore, 165. — Résumé des idées d’Ausrore sur la vie, la sensibilité el l’intelligence, 165-7.

Théorie de la connaissance. — Matière et forme, 168-173. — Point de matière sans forme ni de forme sans matière. La matière des corps vivauts possède à l’état latent l’aptitude à vivre ; Ja forme où l’âme qui aclualise celte matière est son entéléchie ; elle en est aussi inséparable que la vision de l’œil, 169 : 186. — Fonctions psychiques de la vie — âme trophique, sensitive, motrice, noélique — dans les végétaux et les animaux. Aucune des âmes n’a d’existence distincte où séparée des corps vivants (à l’exception peul ètre, par hypothèse, de la dernière), 150. — Croyance à la réalité et à l’objectivité des perceptions sensibles. L’objel sensible esl antérieur à la sensation, 171-2. — Les idées générales, les universaux, dérivent de l’induclion el celle-ci de la sensalion : les connaissances des principes viennent uniquement de la sensalion : les sens sont donc la source unique de loule connaissance, 131-173. — La sensation est une sorte d’alléralion de l’être sentant, 152. — L’animal venant à disparaitre, il n’y aura plus de science, mais les choses susceplibles d’être sues n’en existeront pas moins. De même pour les objels des sensalions, 172. — Si quelque sens fait défaut, quelque connaissance manque également, 133. — Hiérarchie des sciences. L’expérience. principe de loute science. Délinition de l’hypothèse. Méthode analylique. Méthode historique ou du développement. Application de ces méthodes à l’étude des ètres vivants, des parlies externes de l’homme à celles des autres animaux ; des parties des animaux à celles de l’homme, 154-5. :

La nature et la vie, 176-195. — Tout vient de tout, mais lout corps simple possède el conserve son mouvement naturel. Les quatre corps simples, feu, air, eau, lerre, de mouvement rectiligne. et le cinquième élément, l’éther, qui se meut circulairement. 155 ; 199-200, 247. — Eternité de l’univers en mouvement ; point d’âäme du monde, 158-180 ; 244. — Origine. selon l’auteur hippocratiste du traité des « Chairs », des membranes, des os et des Lendons, 159. —- Vie des astres rapprochée de celle des plantes et des animaux, 181. — L’idée de loi de la nature chez les anciens, 181-2. — Point de hasard. Elcrnilé de ce qui existe nécessairement. Les êtres dont la généralion résulle, comme celle des animaux, de corps animés de mouvements en ligne droile, et dont la substance est par conséquent corruplible, meurent individuellement ct ne persistent que dans l’espèce, landis que les corps mus d’un mouvement circulaire, comme les astres. persistent individuellement de loule éternité, 182-3 ; 217, 213. Dillérence de la conception génétique chez les anciens et les modernes, 183, 183. — Le principe de continuité. Idée des perceplions insensibles, 184-5. Médecine et sciences de la nature, 186. —- Gradation continue par laquelle les ètres s’élèvent des formes inférieures aux formes supérieures depuis les objets inanimés jusqu’aux végélaux ct aux animaux, 187-9. — Dans la nature, rien d’isolé ni de décousu, comme dans une mauvaise tragédie, 187. — Génération primilive de l’homme et des quadrupèdes ; ils se sont développés de larves, 188. — Les propriétés psychiques. plus développées chez l’homme. existent, identiques, semblables ou analogues, à des degrés diflérents dans le reste des animaux ; l’âme de l’enfant ne diffère en rien de celle des brutes, 189 ; 237 sq. — Les germes et les embryons ont d’abord l’âme nutrilive, comme les végétaux, puis l’âme sensitive, constitutive des animaux, elc. L’être possède loules ces àmes en puissance avant de les avoir en réalité, 189-190. — La nalure immanenlie du germe est analogue, non au feu, mais au cihquième élément. l’éther, appelé « divin » par les anciens hommes. D’autres animaux, en particulier les abeilles. participent ainsi du « divin », 191. — La nutrition, seule faculté de l’âme des plontes (âme végétalive). principe commun el nécessaire de Lous les êtres vivants, peul exister isolée 1le tous les modes de sensibilité, 192 ; ARISTOTE signale pourtant des phénomènes de sensibilité générale chez les végétaux. « Théorie des Plantes ». Modes de génération des plantes et des animaux. L’humide produit ct entretient la vie, non le soc. Génération spontanée des Végélaux. des Insectes. des Teslacés, des Poissons, elc.. 192-194. — Les Eponges sont des animaux ; sensibilité comparée des diverses espèces d’Éponges, rui. Physiologie expérimentale. — Anatomie et physiologie comparées. 145-211. — Dissec-Lions. Reptiles : le caméléon, 196-7 ; les tortues, 197-8. — Insectes : guèpes et abeilles. Végélaux, 198.

— Les animaux dont les tronçons survivent à la division expérimentale doivent ètre considérés comme plusieurs animaux soudés ensemble. Animaux dont l’orgauisalion est au contraire essentiellement «une » ; leurs parlics séparées du corps ne laissent pas de conservor quelque sensibilité propre. Survie à l’ablation des viscères el du cœur, 198-199. — Organes qui repoussent où non suivant l’âge des animaux (oiscaux, serpents), 199. — La chaicur animale : aucun moyeu alors connu de la mesurer. 200, — Absonce de tout instrument de précision pour déceler ou mesurer des quantités minimes de substanco, 201. — Ni collections d’histoire naturelle, ni jardins zoologiques, 2012-%. -— AnIsToTE n’a jamais aulopsié un cadavre d’adulle ni peut-étre étudié un squelette humain, 103 : 308. — Les atlas d’analomic normale, 204. — Le traité hs « Parties des Animaux », un des premicrs essais pour fouder la biologie sur l’analomic compurée. Le traité de la « Généralion des animaux », ussise solide des