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TIBLE ANALITIQUE DES MATIÈRES

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encéphales d’ombrvons el de fœtus humains ; il n’a jamais vu un cerveau humain adulte, 129. — Aurore connail les condueleurs opliques, audilifs el olfaclifs (120-122), mais il les suppose en rapport avec le cœur, non avec le cerveau, qui ne soulient aucun rappor fonelionnel avec les organes des sens, 130. — Résumé.

Les sens et les sensations, 141-103. — Le cœur, siège des sensations el de l’entendement, 131, — C’est au cœur qu’arrivent les sensalious de la vue, de loue, de l’odorat, du toucher et du goût, sorle de lac. Trajel el Lerminaison des conduits des organes des sens, 131-2 : 140. — Nerfs opliques el chiasma, 132. — Rapport de loul’organc des sens avec un élément (Lerre. cau, air, feu), Correspondance des êtres (plantes el autimaux aqualiques el lerrestres) avec leur milicu (terre, eau, air) ; Le quatrième genre d’êtres, correspondant au feu. doil être cherché dans la lune. 133. _ Chaque organc des sens reçoil les formes sensibles sans li matière ; pourquoi les plantes, quoique animées, ne sentent pas. En l’absence des choses sensibles. les sensations el leurs inages restent dans les organes, 134. — Le seusorium commune ; ilesl localisé dans le cœur, où se rendent lous les canaux des sens, 135. — L’unité ou la communauté des sensalions résullant de leur associalion dans le sensorium commune est pour l’animal la condition du jugement, 162 : 304-5. — Production expérimentale de l’anesthésic en inlerrompanL. par la compression des jugulaires, les rapports du cœur avec les organes des sens, 136. — La sensibililé Lactile constilue l’animal, 137. — limporlance comparée de la vue, de l’odorat et de l’ouîe. Précellence de l’ouïe pour la pensée ; le langage, origine el condilion de ka science. Les noms sont des symboles de l’intelligence. Les aveugles-nés sont plus intelligents que les sourds-muels, 137. — Vision. Nature de l’œil el de ses parties, 138. — Théorie des lnnelles el des télescopes, 139. — Trajet des conducleurs audilifs el olfaclifs, 140-142. — C’est par la membrane vascularisée (pic-mèrc) du cerveau que les organes céphaliques des sens sonl mis en relalion avec le cœur par le canal des vaisseaux sanguins, 141, — Craupe Benxauo : le cœur cl le cerveau, 141-2.— Les organes de l’ouïe et de l’odoral chez le phoque, le dauphin, les poissons, 142-3. — Les animaux doués du sens de l’ouïe sont seuls capables d’apprendre et de raisonner, 144 ; 176. — Le bruil, la voix cl le langage chez les insectes, les oiscaux. les quadrupèdes, l’homme. Les cris des oiscaux de mème espèce diflérenL avec les contrées comme les dialectes, 143-4. — Forme el usage de la langue et des lèvres pour les fonclions du langage el la sensalion des saveurs, 144-5. — Le loucher el le goût ; la peau el la langue. Le cœur, organe central du loucher et du goût, 146-7. — Inférieur aux autres animaux pour Llous les aulres sens, l’homme l’emporte par la sensibilité laclile el par la guslation. Importance du goùûl pour la vie des animaux, 148 ; 215. — Respiration el olfaction, 149 -— Olfaction des animaux aqualiques, 149-150. — L’âme est-elle où non divisible ? Expériences. Divisions des parties des végélaux cl des insectes. Chacune des parties possède de la sensibililé eL du mouvement ; or la sensalion implique peine ou plaisir, partant le désir ou l’appélition, 151. — L’âme végélalive (nulrilion, croissance, reproduelion) esL impliquée dans l’âme sensitive (perccplion sensible) et dans l’âme motrice (où subsisle le désir). L’âme pensante ou noélique parait pouvoir, au moins par hypo-Uhèse, élre isolée. Mais sans la mémoire cl sans les matériaux fournis à la pensée par l’intelligence passive, l’âme pensante ne saurail penser, 150-152. — Un être qui ne senlirail pas ne connailrail rien ; les images sont des espèces de sensalions qui subsistent dans les organes des sens ; on ne pense pas sans images.

Thévrie des images, 153-161. — Genèse des émotions el de leurs manifeslalions objectives dans la veille et dans le rève : l’origine de ces symplômes est Loujours une image où une pensée, 154. — Point d’autre origine du mouvement chez les animaux dont les réactions sont comparées à celles des mécanismes aulomaliques, 155, 158. — L’äme de l’enfant ne diffère en rien de celle des hèles, 155. — L’imageric mentale localisée dans le cœur. siège des sensalions, de là mémoire et de l’imagiñalion, 155-6. — L’impression (cachel ou peinture) des sensalions d’où résulle la mémoire n’a plus lieu, entre aulres conditions, à cause de l’usure où de la sclérose de la partie qui doil la recevoir, 156. — Diflérence de l’image el de l’objel. La mémoire ou le souvenir, c’est a possession de l’image comme copie de l’objet dont elle est l’image : elle est localisée dans le sensorium commune, dont l’organe esl le cwur, 153. — Réminiscence. Recherche angoissante de l’image ; étals anxieux délcrminés par celte recherche ; obsession : la délente n’a lieu que quand ce qu’on cherchait sc présenle Loul à coup ; « inloxicalion » par les mots. tes chants, ele. Palhogénie de ces élals incocrcibles surlout communs chez les mélancoliques, pour qui les images sont une source d’émotions vives : la surabondance des humeurs au siège de la sensibilité, c’est-à-dire au cœur. 197 ; 222 sq. — Les images sont pour l’intelligence ee que les sensalions sont pour la sensibililé, 157-8. — La sensibilité el l’imaginalion ; animaux qui n’ont poinl d’imagerie mentale, 159 : 131. — Les sensalious sonL toujours vraies, les images Lompeuses pour la plupart, 159. — Diversité des sensalions chez l’homme et les diltérentes espèces d’animaux. — Définilion de l’hallucination. 159. — Paramnésies, Hallucinalions aulo-SCOPIQues, 159-160. — Somnambulisme. Elal de vague somnolence du premier ge ; de lous Îles animaux qui viennent à lerme parfails, les enfants sont les plus imparfails, 167. Théorie du sommeil et des rèves, 161-165. — 11 survient, entre autres causes, après l’ingeslion de la nourrilure parce que, du fait de la séparalion laborieuse des parlies du sang, dont les plus pures montent au cerveau qui les refroidil, la fonclion du cœur se trouve entravée. Le sommeil est un refroidissenent des parties supérieures ; le cerveau siège principal du sommeil en ce sens, 161 ; mis le sommeil el la veille sont des alfeclions du seusorium commune, 16%. — Dans le sommeil les sens ne cessent pas d’agir, comme il arrive dans les lipothymies, dans l’asphyxie par compression des veines du