OLFACTION, HISTOLOGIE ET EMBRYOLOGIE
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des faisceaux de projection, puisqu’ils passent entre différents territoires de l’écorce : ce sont des faisceaux d’association. Is se distinguent des autres systèmes d’association par leur précocilé extrème ; ils ne sont devancés à eet égard que par les faisceaux issus de la pars anterior de la sphère olfactive, de la rêgion de la substantie perforata anterivr, qui, après s’ètre portés en arrière sur Le corps calleux (stries où bandelettes de Lancist), dans la substance blanche du septun pellucidum (fornir longus), montent dans le gyrus hippocampi. Les deux faisceaux s’entrelacent dans le subicudum cornu Ammonis où aux limites du subiendum vers l’alveus. NH en résulte que le gyrus hippocampi soutient des relalions variées avec la sphère olfactive. « Mais c’est encore une question de savoir, écril FLEcus16, S’il participe lui-mème aux sensations de l’olfaction, » Le s/rie erterne de Lancisi, qu’on ne peut suivre que jusque dans la région de la sphère tactile, apparait plus Lôt que la série nterne el le /ornir longus. Tous Les faisceaux énumérés du gyrus hippocampt appartiennent, comme le cingulum, aux systèmes d’associalion reliant entre eux les centres de projection. Quant aux fibres de la couronne rayÿonnante de la sphère olfactive, FrEecusiG indique comme les premières myélinisées celles qui pénètrent dans le globus pallidus du noyau lenticuluire, qu’elles raÿonnent de l’écorce olfactive frontale où de lécorce olfactlive temporale. Plus tard, d’autres faisceaux vont au (halamus opticus. De la substantia perforata anterior, considérée d’ordinaire comme correspondant au spatium olfactoriun, plusieurs faisceaux parlent qui, chez l’homme aussi, sont remarquables par la précocité de leur développement. Du noyau latéral du corps mamilluire un faisceau s’étale sur la substance grise centrale qui pourrait transmettre, par l’intermédiaire de cetle masse grise, des excilations olfactives à la moelle allongée, et déterminer des réactions automatiques de ce centre en rapport avec cet ordre de sensations.
« Si l’homme pouvait pénétrer dans le cercle des notions d’un mammilère osmatique, il ÿ rencontrerait sans aucun doute des représentations d’une espèce toute différente de celles qu’il connait. Nos représentalions de la vue, dont la complexité et la plaslicilté sont si grandes grâce à la vision binoculaire, les représentations des sons, également si complexes, où se manifeste la puissance du langage, font presque entièrement défaut aux animaux : à la place existe un monde merveilleux d’images olfactives, plus riches et plus variées que nous ne saurions l’imaginer. Ces représenlalions de l’olfaction ont sans doute la mème importance pour l’âme des animaux que, pour nous, celles de Fœil et de l’oreille (BUFFOX, EbiXGER).... Que l’odorat joue un rôle si considérable dans la vie psychique de l’immense majorité des maminilères, c’est ce qu’élablil avec évidence le développement des territoires affectés à celle fonction dans le système
