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SIÈGE DE L’ARC RÉFLENE DU RIRE ET DU PLEURER ÉMOTIF. MONAROW 138 :

pourrait alors expliquer l’atrophie par la perte de plusieurs influences qui d’ordinaire s’exercent par les voies afférentes. Tous ces symptômes sont Les seuls troubles qu’on observe le plus fréquemment dans les lésions du thalamus : dès 1879, Noruxacez les avail indiqués comme caractéristiques des affections des couches optiques. Von Moxakow est surloul frappé de l’inconslance, de l’irrégularité, de la complexité des symptômes qui résulleraient des affections des couches optiques. On doit admettre, par exemple, selon lui, que, dans la chorée posthémiplégique, alors mème que les lésions irritatives qui la provoquent on ! leur siège dans le thalamus, les causes du phénomène doivent ètre cherchées en dehors de ce ganglion, peut-être dans l’écorce cérébrale, mais peut-être aussi en mème temps dans plusieurs autres régions du cerveau, si bien qu’il s’agirait d’actions à distance compliquées parties du thalamus. L’observalion clinique unie à l’anatomie pathologique est encore bien incapable de nous donner même une vue grossière des troubles véritables du système nerveux dans les lésions des couches optiques.

L’ablation des hémisphères entraine entre autres, on le sait, chez les jeunes animaux la dégénéralion secondaire complète de la plus grande partie du thalamus : ec rapport de dépendance entre tel territoire cortical et tel noyau du thalamus nous permel de comprendre l’importance el le rôle fonctionnels du thalamus. Les lésions destructives élendues du cerveau de l’homme présentent le mème rapport. On a appris ainsi qu’une partie du thalamus, le corps genouillé externe, forme d’une part une stalion terminale des fibres optiques el est d’autre part la source principale des radiations optiques : c’est la station intercalaire entre la rétine et la sphère visuelle. Le noyau ventral du thalamus el peut-être d’autres noyaux encore de ce ganglion se trouvent, relativementau ruban de REiz, loul à fait dans les mêmes rapports que le corps genouillé externe avec le nerf optique : le noyau ventral du thalamus est une stalion terminale provisoire des faisceaur de sensibilité générale du corps. L’expérimentation et les résultats de l’observalion analomo-pathologique onL permis à von Moxi-KOW d’élablir avec certitude qu’ ?/ ertste une projection de centres inférieurement situés (centres primaires de la sensibilité etautres centres) sur les divers noyarr du thalamus, projection dont les différents territoires peuvent étre assez rigoureusement délimités. La projection des surfaces sensilives du corps sur le cerveau a lien par l’intermédiaire des noyau di thalanus : es cellules nerveuses de ces noyaux envoient leurs prolongements cylindraxiles dans certains tcrriloires circonscrils de l’écorce où ils se terminent en s’arborisant. Voici ce qui ressorl au point de vue clinique de celte conception