Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1225

Cette page n’a pas encore été corrigée

INNERVATION CENTRALE DE L’ESTOMAC

L’étude expérimentale de linnervation périphérique et centrale de lestomac à été poussée déjà lort loin par les travaux de Tu. Orexcuowskt el de ses élèves, qui remontent à 1883(1). Voici l’aperçu d’ensemble auquel OrExcuowski a été conduit par les résultats généraux de ses expériences sur le cardia, l’estomac, le pylore et la région pylorique : I. 1° La motilité automalique du cardia est entretenue par des ganglions nerveux propres à l’organe, dont la structure élémentaire est analogue à celle des ganglions semblables du cœur (on en compte onze au cardia, sept au pylore ; quelques-uns sont disséminés dans la paroi gastrique). Ces ganglions sont en connexion avec le vague et le système sympathique ; ils ne doivent pas être confondus avec le plexus d’Atersacn, dont la fonction semble plutôt d’ordre réflexe ; 2° les centres encéphaliques des contractions du cerdia se trouvent dans la région de la paire postérieure des tubercules quadrijumeaux ; 3° les fibres des nerfs vagues se terminent dans le plexus d’Auensacs. De la moelle épinière arrivent des filets nerveux qui sortent de la 5° à la 8° vertèbre dorsale el continuent leur trajet par les deux splanchniques. Ces fibres ne sont que pauvrement représentées dans le sympathique thoracique. Dans la moelle épinière elle-mème celle voie passe uniquement par les cordons antérieurs ; 4° le centre encéphalique de l’ouverture du cardia, représentant l’origine du nerf dilatateur du cardia {nervus dilatator cardiar), se trouve au point d’union de l’extrémilé antéro-inférieure du nucleus caudatus et du nucleus lentiformis, à peu de distance de la commissure antérieure, comme l’a découvert chez le chien et le chat Orexcnowskt (1883). Les fibres de ce nerf dilatateur se réunissent à celles des deux nerfs vagues et descendent ainsi jusqu’au niveau du quart inférieur de l’æsophage où elles abandonnent le tronc des vagues et se terminent dans le cardia (elles ÿ entrent en rapport avec les centres automatiques) ; 5° chaque hémisphère cérébral possède un (Gr) Tu. Orexcnowsk1 (Dorpat). Ueber die nervôsen Vorrichtungen des Magens. Gentrolblatt für Physiologie, 13 April 1889. 1-10. V. les dissertalions de Dorpat (1886-1887) inspirées par les travaux du professeur ct présentées par v. Rosex, v. KnauT, Dousenr, Iuasko, FRaxzEx.