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364 ÉTUDES SUR LA LITTÉRATURE SANSCRITE.

les portes du sanctuaire s'entrouvrent pour permettre aux profanes d'y jeter en passant les yeux. Il ne s'écoule guère d'année où les pays les plus civilisés du monde ne produi- sent d'intéressantes publications sur les antiquités de l'Inde. Les chaires de sanscrit, jusqu'ici presque introuvables en France (on est arrivé à en fonder trois, toutes à Paris, bien entendu), remplissent et fortifient les Universités germa- niques : elles en comptent au moins seize, même dans des lo- calités aussi peu importantes que Rostock, Marbourg ou Erlangen. Chez nous, cependant, plus d'un membre de l'ins- truction supérieure ou secondaire, avec la seule intention de donner à son enseignement une base plus large et plus ferme, d'accroître l'effet de ses leçons grammaticales ou litté- raires, se risque à aborder cette langue si belle, cette litté- rature si féconde. Mais sur tous ces points il reste beaucoup à faire, beaucoup à tenter ; aussi, en attendant l'achèvement définitif d'un édifice, déjà commencé et poursuivi par tant de mains habiles, avons-nous espéré qu'on nous permettrait d'y apporter modestement notre pierre et d'y inscrire, tout en bas, notre nom.

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