Page:Soumet - Les Embellissemens de Paris, 1812.djvu/16

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Rome antique n’est plus…. Mais pourquoi sa grande ombre
Sort-elle avec orgueil de la demeure sombre ?
De son front rayonnant le voile de l’oubli
S’écarte, et sous ses pieds sa foudre a tressailli.
À son glaive s’enlace une palme immortelle :
« Tu déplores mon sort ; console-toi, dit-elle,
» Le regard d’un héros sur moi s’est arrêté,
» Je reprends et mon sceptre et mon éternité.
» Lutèce, qui préside aux destins de la terre,
» En m’adoptant pour sœur, me prête son tonnerre.
» Mon astre, après mille ans, a reconquis les cieux,
» Et le fils de César vient remplacer mes dieux. »


fin.