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LE BUSTE


DE CHARLES X





Il est près de la Seine un asile sacré,
Où, des feux de la guerre à moitié dévoré,
Le vétéran, blanchi sous ses lauriers modestes,
De son corps chancelant vient reposer les restes ;
Où nos vieux grenadiers, que le cercueil attend,
Rajeunissent leur gloire en se la racontant,
Montrent leur sein paré du prix de leurs services
Et cinq lustres d’exploits gravés en cicatrices.
Dans ces lieux où Louis, fier de les secourir,
Bâtit à ses soldats un temple pour mourir,
Un marbre, environné d’un noble et pur hommage,
Des traits de Charles X offrait la douce image,