Page:Soumet - Le Buste de Charles X, 1827.djvu/10

Cette page a été validée par deux contributeurs.



NOTES.




1) Qu’il me soit permis de rappeler ici un hymne composé en l’honneur de Madame la Dauphine, et envoyé en 1810 à l’Académie des Jeux-Floraux ; la date de cette pièce de vers doit la recommander aux lecteurs.

LA JEUNE EXILÉE,
HYMNE À LA VIERGE,
COURONNÉ PAR L’ACADÉMIE DES JEUX-FLORAUX.




Ô Vierge ! astre pur du matin !
Tu vécus dans l’exil, tu connus les alarmes,
Et loin des rives du Jourdain
Le désert recueillit tes larmes.

Ainsi que toi, Vierge de paix,
On me bannit par un arrêt funeste ;
Ainsi que toi j’ai vu ce que j’aimais
Monter vers la voûte céleste.

Adieu, doux songes de l’espoir,
Bonheur d’un jour, grandeur héréditaire,
Vous avez disparu comme un rayon du soir :
L’orage a passé sur la terre.