Dans un même trépas vous seriez réunis.
Il ne peut pas monter jusqu’aux astres bénis.
Non, mais tu peux descendre : il éteindrait ton âme.
Crois-tu la sainte plus fragile que la femme ?
Plutôt que d’offenser le Dieu qu’il faut chérir,
Autrefois dans tes bras je volai pour mourir.
Viens, la comète en feu, dans son vol, nous emporte. »
Et la vierge, infidèle à la voix qui l’exhorte,
Descend seule… Éloïm jette un cri déchirant,
La bénit du regard et remonte en pleurant,
Abandonnant ensemble à leur course effarée
Et l’errante comète et la vierge égarée.
Un voyageur qui part pour l’Éther, au printemps,
Charge de grands oiseaux, apprivoisés longtemps,
(Aérien fardeau semblable à ses voyages)
L’esquif prêt à voguer sur la mer des nuages.
Il part ; le peuple ailé regarde, et le ramier,
En voyant fuir son nid étonné le premier,
N’ose égarer plus loin l’essor involontaire ::
Son aile en frissonnant redemande la terre,