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de croire que Satan lui avait inspiré toutes les fatales pensées qu’il venait d’avoir, mais il supposa que le Diable avait deviné sa résolution et qu’il l’avertissait par cette forme d’esclave qu’il s’y était soumis d’avance. Luizzi le mesura d’un regard assuré, devant lequel Satan baissa les yeux, puis il lui dit d’une voix impérative :

— Gustave est-il parti pour le Taillis ?

— Il est parti, maître, dit Satan.

— Accomplira-t-il ma mission ?

— Ceci est de l’avenir, et je ne puis te le dire.

— C’est juste, mais dans quelles intentions est-il parti ?

— Voici, repartit Satan en jetant un parchemin sur la table, qui te l’expliquera mieux que ne pourrait le faire un long récit que tu n’as peut-être pas le temps d’entendre.

Luizzi ouvrit ce parchemin. C’était un arbre généalogique, le voici :