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nous allons rêver ensemble, à San-Giorgio degli Schiavoni, près des Carpaccio qu’elle aime. Alors, je lui baise les mains, je m’agenouille, je l’appelle « Cara miaCara purissima mia ! »

Et, le soir, quand elle rentre de la Fenice et me croise dans le hall, elle écarte son manteau jusqu’au bord de son épaule nue, pour que je puisse respirer un peu l’odeur de ses aisselles moites.