Page:Soulages – L’Idylle Vénitienne, 1913.djvu/15

Cette page a été validée par deux contributeurs.

toute blanche, là-bas, au bout du voyage, et qui vous sourit du seuil de la mer… Vous ne songez qu’aux palais de marbre, aux campaniles roses où nichent, côte à côte, les ramiers et les angélus, aux barcarolles, aux sérénades… Et cela suffit bien, pour l’instant !


Surtout, ne vous arrêtez pas en route… N’écoutez pas votre mari qui veut dormir, cette nuit, à Milano, et vous montrer, demain, le Musicien de l’Ambrosienne et l’Homme à la Hallebarde ! Ils ont le temps !… Au lieu que, moi, je me sens défaillir… je suis là, tout pâle, à penser à vous, à me dire : « Quel sera son