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de la Vie, puis de polémiste et de conteur réactionnaire, lesquelles n’ont pu en effet obtenir notre approbation. Ce n’est pas notre faute non plus si cet avatar ne lui a pas réussi, si son Saint Augustin ne vaut pas Pepete le bien-aimé, ni si son Sanguis martyrum ne vaut rien. Nous avons si peu de parti pris contre lui que nous avons publié un article pour blâmer l’Académie de ne l’avoir pas dit et de lui avoir donné un chiffre de voix dérisoire. M. Louis Bertrand nous adressa alors une lettre de remerciements, conçue en termes cordiaux. Et le mois dernier encore, dans le Soleil du Midi, tout en répondant à certaines de nos objections, il écrivait : « …L’éminent critique du Temps, M. Paul Souday, que j’aime et que je révère vraiment… » Mais, à cette date, notre feuilleton sur Sanguis martyrum n’avait point encore paru… — P. S.