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mois de la saison des pluies il passait toujours dans le même lieu, soit dans la maison d’un de ses adhérents, soit dans des jardins et des bosquets, dont de riches convertis firent donation à la Confrérie.

59. Où restait le Bouddha le plus souvent et le plus volontiers ?

Dans la forêt de bambous (Velouvana) de Radjagrîha, qui avait été autrefois un parc du roi Bimbisâra et que celui-ci avait donné à la Confrérie, ou dans le bosquet de Djeta (Djetâvana) de Srâvasti, don du riche marchand Anathapindika. Dans ces deux endroits, on avait bâti des ermitages (Vihâra) pour les moines mendiants (Bhikshou). Ces lieux sont devenus célèbres dans l’histoire du Bouddhisme, car c’est là que le Sublime[1] an-

  1. Dans les Livres Saints du Bouddhisme, le Bouddha est le plus souvent désigné par un mot indiquant une de ses qualités. C’est ainsi qu’il est appelé « le Sublime ». — « Sakya-Mouni, » ou le sage de la race des Sakyas ; — « le Saint » parce qu’il est libre de toute volonté de vivre, de toute passion et de tout désir ; — « l’Artisan glorieux de sa perfection » parce qu’il a atteint la perfection, après une longue lutte contre l’erreur et les instincts terrestres ; — « l’Éclairé »