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pour y recueillir sa nourriture devant les portes, suivant l’usage de la Confrérie. Lorsque le roi, son père, l’apprit, il accourut en toute hâte et lui dit avec reproche : « Mon fils, pourquoi me fais-tu un pareil affront et vas-tu ainsi demander des dons, comme un mendiant ? »

Le Bouddha répondit : « Grand roi, cela a toujours été l’usage de tous ceux de ma race. »

Le roi Souddhôdana ne comprit pas et s’écria : « Nous descendons d’une race de nobles et de rois, et jamais aucun de nous ne s’est abaissé jusqu’à mendier son pain devant les portes. »

Le Bouddha sourit et dit : « C’est avec raison que toi et les tiens, vous vous glorifiez de descendre d’une race de rois. Mais, pour moi, mes ancêtres sont les

    bouddhiques est un plat de terre, avec un manche, que chaque membre de la Confrérie porte toujours avec lui et dans lequel il recueille sa nourriture quotidienne. Le Bouddha lui-même ne s’écartait de cette règle que lorsqu’il mangeait, après y avoir été invité, dans la maison d’un de ses adhérents.