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toute sa vie, dirigées suivant la Règle et la Sainte Doctrine ; qu’il s’affermisse dans la connaissance des Quatre Vérités de Salut et qu’il marche toujours irréprochablement sur le Sublime Sentier à huit parties. Que le bonheur ne le rende pas joyeux, que le malheur ne le rende pas triste ; que l’estime des hommes ne lui donne pas d’orgueil, que la persécution et l’outrage ne l’abattent pas ; qu’il garde toujours l’égalité de cœur de celui qui est délivré de la volonté.

Qu’il se souvienne toujours que ce qui fait le Samana, ce n’est pas l’habit, ni l’observation extérieure des vœux et des préceptes, ni la vie solitaire, la pauvreté et l’humilité, ni la science et l’érudition. Celui qui est dégagé de tous les penchants et de tous les désirs sensuels, celui dont le cœur est pur et qui a vaincu l’égoïsme, celui-là seul est un vrai disciple du Bouddha.

Aussi, qu’il n’ait qu’un but : son perfectionnement spirituel. Qu’il soigne en lui-même la connaissance, l’é-