un endroit qu’on nomme Stonebyres. Tout en regardant l’écume de l’eau, n’ai-je pas aperçu à découvert, entre deux roches, la cadavre d’une femme !…
— Ah ! mon Dieu, je sais qui c’est !…
— Ah ! alors, vous allez me dire que c’est vous qui l’avez noyée !… Au fait, je préfère en rester là, je retourne à ma voiture. Et puis, j’en ai parlé à un paysan qui se trouvait sur les lieux à pêcher. Il ne s’est nullement ému, et m’a dit que c’était toujours ainsi lorsqu’on venait habiter le château ; ce sont des vampires, assure-t-il. Je n’y comprends rien, je m’échappe !…
Le pauvre vicomte s’exprimait sur un ton désolé qui, certainement eut beaucoup amusé ses interlocuteurs s’ils se fussent trouvés en d’autres dispositions.
— Et vous avez bien raison, mon cher ami, de vouloir retourner sur vos pas !… Vous parlez de notre première rencontre.
— Oui, à Bazas, où ce maudit voyageur se mit à nous conter des histoires !…
— Eh bien ! ce voyageur est dans ce château.
— Bon !…
— Vous vous rappelez sans doute que son chien le mordit.
— Oui, il le nommait Mont-Dore.
— Eh bien, il est enragé par suite de cette morsure. N’y allez pas, vous seriez mordu !…
— Mon cher de Rolleboise, je ne comprends rien à tout ce que vous me dites !… Laissez-moi voyager tranquille, votre présence me trouble… Adieu !
— Comment, adieu ! mais vous allez nous conduire