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rivee pendant le regne du grand roy françois. La bergere qui parle dit aussi les loüanges de ce prince comme si elle l’avoit connu, ce qui est une impertinence : car quand l’autheur ne se tromperoit point icy au temps, il se tromperoit tousjours en ce que des personnes sauvages comme celles qu’il introduit, ne pouvoient pas sçavoir tant de nouvelles particulieres de la France dont elles estoient trop esloignees. Apres des fautes de jugement si insignes, et apres avoir prophané des passages de l’escriture saincte, comme il à fait en les alleguant mal à propos, je croy mon juge, que si cet autheur estoit encore au monde l’on luy feroit grace de ne l’envoyer qu’aux galeres