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nous avons aujourd’huy, lesquels n’inventent point de fables de verité, pource qu’ils ne sçauroient faire que des sonnets, et de petites chansonnettes. Il ne faut rien dire contre eux que ce que je dy une fois, lors que l’on me vid soustenir que leurs charmes, leurs attraits, et leurs destins, estoient les plus beaux ornemens de leurs ouvrages avec quelques antitheses et quelques hyperboles. Or je vous asseure que maintenant ils sont au bout de leur finesse, et qu’ils ne sçauroient plus rien escrire qui ne soit pris de leurs compagnons. Ils deguisent seulement les choses, et