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falu encore pour le moins deux livres pour celle de Pepin et de Capet. C’eust esté une longueur fort ennuyeuse, et une inegalité fort remarquable, et puis pourquoy estoit il obligé de mesler nostre histoire parmy ses fables ? Puisque tant d’autheurs en ont traicté elle nous est assez connuë, et c’eust esté assez de dire qu’Hyante conta au fils d’Hector quelques actions de Pharamond, de Clodion, de Meroüee, et des autres rois. Ne se monstre t’il pas plustost historien que poëte ? Que si l’on me represente que cette magicienne avoit bien le pouvoir de dire mot à mot les choses à venir, et que par consequent il les luy faut faire raconter ; ne puis-je pas respondre qu’il n’y a point de