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mer comme Enee, et ses bonnes hostesses deviennent aussi amoureuses de luy. Il les mesprise toutes deux bien qu’il leur fasse bon visage pource qu’il songe tousjours aux destins qui l’avertissent qu’il doit fonder une nouvelle Troye. C’est tout ce que faict Enee, et ce qui est une chose bien plus ridicule pour imiter les sottises d’Homere, Ronsard ne feroit pas faire trois pas à son heros que ce ne fust, par le commandement d’un dieu. Tantost Mercure se deguise, tantost Venus ; il les void tantost en dormant, tantost en veillant, et puis tantost il a des augures et des avertissemens dans lesquels est contenu tout ce qui luy arrivera, si bien que lors que cela luy arrive, cela est repeté encore une fois, et encore

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