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pour s’en aller. Il y à de grandes bassesses par tout ce livre, il n’a rien de noble ny de genereux. Cet Ulysse fait de sots contes avecque son porcher ; il va demander l’aumosne chez sa femme, et se bat contre un maistre gueux. Un des poursuivans de Penelope disant qu’il luy veut donner sa portion aussi bien que les autres, luy jette un pied de bœuf à la teste, et si ce bon-homme vient à raconter quelque chose, il pleure encore abondamment. Voila pourquoy il cesse de parler afin, ce dit-il, que l’on ne pense pas que ce soit le vin qui le fasse pleurer. Je ne sçay que cette Pallas qui estoit

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