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qu’il à nommez : mais si j’ay l’honneur de vous voir à Paris dans quelque temps, je vous monstreray un livre que je compose lequel vaudra mieux que tout cela. Personne ne put endurer l’impertinence de cet homme. L’on souffroit bien que Clarimond parlast contre les romans, pource qu’il avoit bon esprit et qu’il s’apuyoit sur de fortes raisons, mais pour ce marault là qui blasmoit ce qu’il n’estoit pas capable d’entendre, il meritoit d’estre berné. Outre cela l’on songeoit qu’il avoit tort de parler contre des choses qu’il avoit promis de soustenir : mais il ne pouvoit pas s’acquiter de sa promesse quand il l’eust voulu faire, d’autant qu’il n’avoit pas leu tous les livres que Clarimond avoit mis sur les rangs, et qu’il n’estoit pas assez ingenieux pour les