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et ont donné des explications aux fables que jamais les poëtes ne se sont imaginees : mais scachez que si je veux moraliser sur le roman de Mellusine et de Robert Le Diable, j’y trouveray d’aussi belles choses que sur celuy des syrenes ou d’Hercule. Hé quoy, pensez vous que mon autheur ait dit quelque chose sans suject ? Si le bonnet et les lunettes du destin tombent en dansant, il dira bien ce que cela veut signifier, et il est assez capable pour faire une mythologie sur son banquet des dieux. Ne vous faschez point : nous le croyons bien, dit Lysis, je vous asseure encore que j’estime beaucoup l’esprit de cét autheur, mais je ne luy conseille pas de faire imprimer cette piece seule, parce qu’elle est