Page:Sorel - Le Berger extravagant, 1628.djvu/320

Cette page n’a pas encore été corrigée

comme une perdrix sous une tirasse. Elle est maintenant enfermee dedans une boëte où je la lairray jusques à ce que nous soyons dans quelque cabinet qui serve à chanter la musique, ou dans quelque beau jardin qui soit propre à estre son sejour. Tu me racontes des merveilles, dit Lysis, comment est-ce que tu m’as tenu cela caché jusqu’à cette heure ? Je ne sçay encore comment je vous l’ay descouvert si tost, reprit Anselme, car vous estes fort curieux, vous voudrez voir ma petite nymphe, et cependant j’ay peur que si j’ouvrois sa loge, elle ne s’envolast bien loin d’icy, maintenant qu’elle n’est pas encore aprivoisee avec