Page:Sorel - Le Berger extravagant, 1628.djvu/254

Cette page n’a pas encore été corrigée

elle au barreau de fer d’une petite fenestre qui estoit à l’autre costé, ce qu’il fit promptement y ayant encore porté son eschelle. Bien que ces festons fussent tout de travers et qu’il semblast que l’on les eust mis comme par despit, il ne laissa pas de croire qu’ils avoient fort bonne grace, et que c’estoit une grande decoration pour la maison de Charite. Ayant accomply ce rare ouvrage il s’en vint mettre devant la porte, et ayant posé un genoüil en terre, baisa le loquet par plusieurs fois, l’appellant tres-heureux d’estre souvent touché des belles mains de sa maistresse, lors qu’elle heurtoit à la porte ; pour la serrure il n’eut garde de la baiser, car au contraire il luy dit des injures,