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LA NOURRICE.
Avec le tranchant du fer lamentable.
LE CHŒUR.
Ô malheureuse, as-tu vu cette action horrible ?
LA NOURRICE.
J’ai vu. J’étais auprès d’elle.
LE CHŒUR.
Quoi ! comment ? allons, parle.
LA NOURRICE.
Elle a agi de sa propre main.
LE CHŒUR.
Que dis-tu ?
LA NOURRICE.
Ce qui est certain.
LE CHŒUR.
Elle a fait naître, la nouvelle épouse, elle a fait naître une terrible Érinnys dans ces demeures !
LA NOURRICE.
Certes ! Mais si tu avais vu de près ce qu’elle a fait, tu aurais ressenti une plus grande compassion.
LE CHŒUR.
Et la main d’une femme a pu faire cela ?