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PHILOKTÈTÈS.

Je te remercie, ô enfant. Lève-moi, comme tu en as la pensée. Laisse ceux-ci, pour qu’ils ne soient pas affectés de l’horrible odeur avant qu’il soit nécessaire. Il sera assez cruel pour eux d’habiter la même nef que moi.

NÉOPTOLÉMOS.

Soit ! Lève-toi et appuie-toi.

PHILOKTÈTÈS.

Rassure-toi. Je me lèverai comme j’en ai l’habitude.

NÉOPTOLÉMOS.

Hélas ! Que ferai-je maintenant ?

PHILOKTÈTÈS.

Qu’est-ce, ô fils ? Pourquoi cette parole ?

NÉOPTOLÉMOS.

Je ne sais comment tourner les choses difficiles que j’ai à dire.

PHILOKTÈTÈS.

À propos de quoi hésites-tu ? Ne dis pas cela, ô fils.

NÉOPTOLÉMOS.

Je ne puis exprimer ce que j’ai à dire.