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cesseront jamais de verser des larmes, et jamais ton regret amer ne me quittera, car tu es mort abandonné de moi !

ISMÈNÈ.

Ô malheureuse ! Quelle destinée nous attend, ô chère, ainsi privées de notre père ?

LE CHŒUR.

Puisque le dernier jour de sa vie a été heureux, cessez de gémir, ô chères. Personne n’est affranchi des misères.

ANTIGONÈ.
Strophe II.

Retournons, chère.

ISMÈNÈ.

Que ferons-nous ?

ANTIGONÈ.

Le désir me prend…

ISMÈNÈ.

Qu’est-ce ?

ANTIGONE.

De voir l’autel souterrain…

ISMÈNÈ.

De qui ?