| 216 | VOYAGE AUX INDES |
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noires, les plumes de la queue en-deſſus ſont noires à la racine,
& blanches dans le reſte de leur longueur ; les latérales ſont
entièrement blanches ; le ventre & les couvertures de la queue
en-deſſous ſont d’un blanc ſale ; l’iris eſt d’un rouge brun, les
pieds ſont noirs.
Des Perdrix de Mer.
J’ai conſervé le nom de Perdrix de mer à ces oiſeaux, quoique leur caractère n’ait aucun rapport avec celui de la Perdrix. Ils ont le bec court, large à ſa baſe, comprimé par ſes côtés, convexe en-deſſus & un peu courbé vers la pointe, la partie inſérieure des jambes dénuée de plumes, quatre doigts, trois devant & un derrière, celui du milieu uni au doigt extérieur par une membrane qui s’étend juſqu’à la première articulation, les ongles petits, celui du doigt du milieu a une arrête très-diſtincte découpée en forme de ſcie ; les ailes s’étendent juſqu’au bout de la queue, la queue eſt ſourchue.
J’en décrirai trois eſpèces qui ne ſont peut-être que des variétés.
La première ſe rapproche beaucoup de la Perdrix de mer griſe de M. de Buffon ; elle a près de neuſ pouces depuis la pointe du bec juſqu’à l’extrémité de la queue, les ailes ont ſix pouces ſix lignes. La tête, le col, le dos & les petites plumes des ailes ſont d’un gris terre d’ombre ; les petites plumes des ailes en-deſſous ſont d’un rouge brun ; la gorge eſt blanche, entourée d’une bande noire, & ſur chaque plume, il y a une ligne longitudinale noire ; les grandes plumes des ailes & la
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