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156 VOYAGE AUX INDES

longueur, & s’engrènent les unes dans les autres, à la manière ordinaire. Ces plumes sont traversées dans leur longueur par une raie longitudinale blanche, cette raie est accompagnée de chaque côté d'une raie noire, bordée d’un limbe blanchâtre ; très-étroit, le duvet de ces mêmes plumes est d’un gris sale.

Les plumes qui couvrent le bas du col en-devant, le haut de la poitrine, les côtés & les cuisses sont formées & colorées comme les plumes du dos, avec ces deux différences que les plumes de la cuisse sont proportionnellement plus larges & moins longues, & celles des côtés plus larges. Il faut encore remarquer que celles qui répondent à la pointe du sternum de l’un & l’autre côté, sont rousses dans le dernier tiers de leur longueur, & qu’on retrouve sur ces plumes ce lustre & cette apparence d’un cartilage mince que j’ai observé à l’extrémité des plumes du col.

Les plumes qui couvrent l’extrémité du ventre & celles du dessous de la queue, ne sont qu’un duvet semblable à celui que portent les Coqs communs aux mêmes parties; ce duvet dans le Coq sauvage est mêlé de blanc, de noir & de gris terne.

Les aîles se terminent à l’origine de la queue. Les grandes plumes sont d’un noir terne & n’offrent rien de particulier dans leur conformation. Celles qui couvrent le pli de l’aîle ou les petites couvertures, sont longues, étroites, rayées & colorées comme les plumes du dos, mais plus petites dans toutes leurs dimensions.

Les grandes couvertures des aîles sont longues & étroites , roides & lustrées à leur extrémité, qui est fortement teinte d’un roux glacé de marron. Ces plumes sont disposées de façon que se couvrant en partie les unes les autres, elles ne laissent apper