Page:Solution du problème social.djvu/47

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Décret qui augmente la cote foncière de 45 centimes.

Décret qui proroge le remboursement des bons du Trésor et des dépôts de la caisse d’épargne.

Décret qui donne cours forcé aux billets de banque.

Etc., etc., etc., etc.


Ah ! grands politiques, vous montrez le poing au capital, et vous voilà prosternés devant la pièce de cent sous ! Vous voulez exterminer les Juifs, les rois de l’époque, et vous adorez (en jurant, c’est vrai) le veau d’or ! Vous dites, ou vous laissez dire, que l’État va s’emparer des chemins de fer, des canaux, de la batellerie, du roulage, des mines, des sels : qu’on établira des impôts sur les riches, impôt somptuaire, impôt progressif, impôt sur les domestiques, les chevaux, les voitures ; qu’on réduira les emplois, les traitemens, les rentes, la propriété. Vous provoquez la dépréciation de toutes les valeurs financières, industrielles, immobilières ; vous tarissez la source de tous les revenus ; vous glacez le sang dans les veines au commerce, à l’industrie, et puis vous conjurez le numéraire de circuler ! vous suppliez les riches épouvantés de ne pas le retenir ! Croyez-moi, citoyens dictateurs, si c’est là toute votre science, hâtez-vous de vous réconcilier avec les Juifs ; renoncez à ces démonstrations de terrorisme qui font courir les capitaux après la révolution comme les chiens après les sergens de ville. Rentrez dans ce statu quo conservateur, au delà duquel vous