TROISIÈME ENTRETIEN
L’HOMME POLITIQUE (à M. Z…). – Vous vouliez, je crois, faire une objection ou une remarque au sujet de ce que j’ai dit hier ?
M. Z… – Oui, à propos de votre définition : la politique pacifique est un symptôme de progrès. J’ai rappelé le mot d’un personnage de Tourgueniev, dans Fumée : « Le progrès est un symptôme. » J’ignore ce que le personnage en question voulait dire au juste. Mais le sens naturel de ces paroles est tout à fait exact. Réellement, le progrès est un symptôme.
L’HOMME POLITIQUE. – De quoi ?
M. Z… – C’est fort agréable d’avoir affaire à des gens intelligents. Précisément, je voulais en venir à ce sujet. Je pense que le progrès, bien entendu le progrès visible et accéléré, est toujours un symptôme de la fin.
L’HOMME POLITIQUE. – Évidemment, si, par exemple, il s’agit de la paralysie progressive, alors c’est le