lecture en pouvait ainsi demeurer possible. Nous avons résolu les abréviations, qui sont d’ailleurs sans importance[1] ; nous avons ajouté, entre crochets carrés, quelques lettres omises par inadvertance. Seule, l’orthographe des noms propres a été restituée intégralement : nous indiquons d’ailleurs plus loin les variantes qu’en donnent nos correspondants. Enfin, nous avons reproduit en italique les passages soulignés dans l’original.
Il nous a paru impossible de conserver la ponctuation fantaisiste de la reine et de Jarjayes : la ponctuation est donc de notre fait, dans une proportion très importante ; des majuscules ont naturellement été introduites en conséquence.
C’est l’accentuation qui nous a causé le plus de tracas. Elle n’est pas moins fantaisiste que la ponctuation et, tout compte fait, nous avons cru devoir la moderniser pour ne pas mettre la patience du lecteur à trop rude épreuve ; à une exception près toutefois : ordinairement, l’accent manque dans l’original lorsque le redoublement de la consonne ou, comme dans le mot nécessaire, lorsque l’interposition de l’s entre e et c, peuvent en tenir lieu ; en ce cas, nous avons conservé la graphie du document ; cependant, cet usage n’est pas absolument constant l’accent se rencontre par surcroît et, en pareille rencontre, nous l’avons conservé. Nous ne nous dissimulons pas que les philologues auraient recommandé la reproduction intégrale de l’accentuation originale qui est parfois précieuse pour fixer la prononciation. Pour parer de notre mieux à l’inconvénient qu’ils dénonceront dans la méthode que nous avons adoptée, nous avons pris le parti de signaler ci-dessous les particularités qui nous ont paru présenter à cet égard quelque intérêt.
- ↑ Ass. pour Assemblée ; emp. pour empereur ; R. pour Roi et Reine ; ces Mrs pour ces Messieurs.