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orné de miniatures où figureraient des personnages portant un casque de ce genre doit être considéré comme étantpostérieur à IJ40.

Il serait bon de reproduire des fac-similés des photographies de Paris, du moins des plus caractéristiques d'entre elles.

Communications.

M. G. CuMONT fait une communication sur les méreaux du chapitre d'Anderlecht, pendant le xviii^ siècle.

M. LE Président donne lecture de divers rapports de M. le B*^" A. de Loë, sur à^^ fouilles faites par la Société.

M. L. TiTZ entretient l'assemblée du château de Careveld.

M. G. Hecq parle des f autres aux différentes époques.

M. Van Havermaet propose que la Société fasse une démarche pour que le nom de Alphonse Wauters soit donné à l'une des rues des nou- veaux quartiers de Bruxelles.

La séance est levée à 10 heures 1/4.

^^mé

M. Hecq, les passages qu'il déclare caractéristiques pour la seconde moitié du xiv° siècle :

« En ceste partie dit li contes, que qiit la roine yseult sot que le roy marc » estoit alez en la chace, ele manda entour heure de prime gaheryet que' il » venist parler a lui, et celui i uint moult uolentiers...

» ... il sen torna a ses compaignôs et dist au roy ce que il auoit oy de blamor, » et cornent il estoit ia venuz a kamaalot et commet Ics.ij.rois y demouroient...

» En ceste partie dist li contes, que quant les, compaingnons de la table reonde » furet ainsint abatuz, par Palamedes comme ie uos ai conte, et brâdeliz ot » ainsint pie a lui, et uit que il nen puet autre chose aprendre, ne que celui ne » len uouloit plus dire, de son estre, fors tant seulement que . i . cheualier errant » estoit, il sen retourne...

» En ceste partie dit li contes, que qiit les . .r . compaingnôs se furent departiz » de la meson le roy artus, cctds qui la queste de trystù auoient iuree...

» ... ^<77^;c: estoient liez^ Qtjoianz »...

M. van Malderghem et moi remercions vivement M. Hecq de la peine qu'il a bien voulu se donner, avec tant d'obligeance, pour examiner la question au point de vue philologique.

J.-Th. de R.