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sion chez Juste Lipse *. Le 31 mars 1602, dans une deuxième lettre, le savant s'occupe de « quelques centuries » qu'il venait de faire paraître et dont une était dédiée au président et à son conseil : il s'agit de la deuxième centurie ad Belgas ^. Il est probable que cette lettre accompagnait un exemplaire des Centtiries que Juste Lipse adressait à Richardot ; la lettre du 29 juillet 1603 a de même été envoyée au président en même temps qu'un ouvrage du professeur. Remarquons cet aveu caractéristique dans la bouche du fécond écrivain, qui déclare avoir écrit cet « opuscule », d'ail- leurs peu important, « plutôt pour se distraire que pour instruire le lecteur ».

Ces cinq lettres, aujourd'hui en ma possession, faisaient autrefois partie des collections de documents et de chartes de mon grand- père François-Julien Vannerus, notaire à Diekirch (grand-duché [de Luxembourg), mort dans cette ville en 1850. La présence dans le Luxembourg des lettres adressées à Bertels, abbé d'Echternach, se comprend facilement ; celle des missives reçues par le président du Conseil Privé à Bruxelles s'explique également, si j'ajoute qu'un des fils de ce dernier, Pierre Richardot, fut promu en 1607 à la dignité abbatiale d'Echternach, en remplacement de Bertels.

Jules Vannerus,

Attaché aux Archives de l'État à Mons.

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^ Au i*^*" janvier 1597, Lipse avait sept pensionnaires, dont Guillaume et

Antoine Richardot, tous deux fils du.- président ; on connaît plusieurs lettres

que leur adressa leur professeur.

^ La dédicace s'adresse, en efVet, ad illustres dominos prœsidem et senatores \consilii principum sancticris. Epistolas has, }' lisons-nous, nec si mittere alto

vellem, posscm : nec si possun, lellcin. Cerie non debeo, ncquc decct, cas quœ \ privât im scmel vobis inissœ et velut consecratœ simt, in aliud nomen et mancipium {publiée trunsire. Plerœquc eniin liarnin ad te Johannes Richardote prases, te Christo- \phore Assonvilli vetustissime scnatoriun, olivi ivcrunt. Edition de 1616, pp. 624- [625. Ce même recueil donne 14 lettres de Lipse à Richardot : i de 1592, 1 de

^595» ï de 1597, 3 de 1598, 3 de 1599, i de 1600, 2 de 1601, 1 de 1605 Ict I de 1606.