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M. Gauckler cite un tombeau où se trouve une niche cintrée^ abritant l'orifice du tube libatoire. Ce conduit traverse le tombeau pour aboutir à l'urne cinéraire^ recouverte d'une patère ou d'un simple tesson troué. Le tube est formé le plus souvent d'un long tuyau de poterie, parfois de bouteilles sans fond ou de carafes défoncées^ emboîtées l'une dans l'autre. L'urne cinéraire est tantôt encastrée dans la maçonnerie, au centre de l'autel^ tantôt placée immédiatement au-dessous, dans la terre. Elle a généralement la forme d'un pot-de-fleur à panse légèrement renflée (page 87).

Chez un autre tombeau, l'orifice du tube libatoire, au milieu de la table, est recouvert d'un dégorgeoir en marbre à petits trous. Le tuyau aboutit à une grande amphore cinéraire étroite et longue, à deux anses (p. 89).

L'article de M. Gauckler, ajoute M. G. Cumont, est accompagné de nombreuses figures qui indiquent très bien cette disposition du tube libatoire dont le dégorgeoir était ordinairement abrité sous une niche cintrée.

M. Joseph Df:strée adresse des remercîments à M. Paris, pour son intention d'offrir au Musée de l'Etat l'inscription qu'il a eu la bonne fortune de retrouver et qu'il vient de nous présenter avec tant de détails intéressants.

M. E. dp: Munc:k. — Dccourcric d'un pilori à Saventhetn. (Lecture parM. G. Hecq.)

M. G. CuMONT signale l'existence^ à Lennick-Saint-Quentin^ dans les dépendances d'une ferme^ des fragments d'un pilori.

M. L. Lp: Rov dit qu'il existe un pilori à Pepinghen, au hameau de Kestergat.

M. A. JoLY rappelle qu'à Asquillies (Hainaut)^ prc^ de l'église^ est une pierre à inscription en lettres gothiques qui, d'après la tradition, aurait été la base d'un pilori.

M. Makktkns. — Un sauf-conduit du x\«^ siècle.

La séance est levée à 10 heures 34.

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