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des flèches en fer. On a ouvert plus profondémenl cL l'on a trouve des ustensiles en or et en bronze, un hameçon, des boucles et des fer- railles^ des ornements en mastic, des fers de lances et de flèches, des mors, la clef du château, enfin un anneau en bronze, couvert de carac- tères inconnus. On y a découvert plus récemment un foyer en pierre comme ceux de nos cuisines ; l'Estrée (Strata), comme nous l'appelons, existait encore, ainsi que six pieds de mur en pierre encore noirci par le feu. Il y avait des ornements en bronze.
EXTRAIT DE LA CARTE TOPOGRAPHIQUE MILITAIRE AU
feuille LIV, planchette 8 et feuille LV, planchette 5
20000
« La poterie et le ciment étaient en chaux, gravier et brique, sembla- bles à ceux de l'époque romaine ; le foyer était formé de belles pierres et peut-être antérieur, ainsi que les autres murs en pierres brutes. Les deux parties cylindriques du rocher étaient surmontées chacune d'une tour ou autre construction, dont on retrouve les assises. »
Désireux de constater l'état dans lequel se trouvaient ces ruines et surtout très désireux de vérifier l'existence d'un tumulus romain élevé sur les ruines d'une construction antérieure (?) je me suis rendu à Ménil-Favay, dans le courant de mai iSqy.
Le rocher de Ménil est situé au S.-O. du hameau et forme une sorte de promontoire dont l'extrémité est coupée à pic. Au pied de l'escarpe- ment; un petit ruisseau se perd dans une chantoire. Trois cavernes s'ouvrent dans la paroi du rocher.
La partie supérieure du rocher porte une motte conique, d'environ 12 mètres de diamètre et 6 mètres de hauteur, d'une forme régulière et pouvant, à première vue, piïsser pour un tumulus.
