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L'enceinte fortifiée de la civitas sylvanectensiiim des premiers siècles existe encore en grande partie. Elle offre l'appareil si carac- téristique de son époque : blocs de pierre appareillés soigneusement et séparés par des lits de briques minces à grands joints. Les tours de flanquement, qui étaient au nombre de trente, sont pleines jusqu'au niveau des courtines. Les cintres des fenêtres sont formés de claveaux de pierre séparés par des lits^de briques.
SENLIS : l'église abbatiale de SAINT-VINCENT.
Cet appareil se retrouve dans certaines parties des ruines du château royal ou château de Saint-Louis, englobées dans le jardin d'une propriété particulière dont la porte d'entrée se trouve en face du portail de la cathédraie.
Cette antique résidence royale nous offre des traces de toutes les époques, depuis le IIP siècle jusqu'à la Renaissance.
L'histoire en fait mention dès 587.
La chapelle fut fondée par Louis VI en 1 141. Le château cessa d'être habité sous Henri IV ; il ne servit plus que de lieu de réunion aux membres du présidial jusqu'en 1780, date de l'écroulement de la salle d'audience.
Aujourd'hui propriété privée, ces ruines mériteraient d'être clas- sées parmi les monuments historiques de France et protégées contre une fantaisie quelconque de leur possesseur, qui, hâtons-nous de le
