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Faisons remarquer que dans les auteurs anciens, il existe une grande confusion entre les mots staven, colven, knodde7i, pede, cluppeh, kodde, etc. Ici le mot staven remplace peut-être colven.

Etudiant les termes et le sens de la kejire, d'Alost, nous v voyons deux armes différentes bien définies.

La première parait se rapporter à celle qui fait l'objet de cette note, tandis que la seconde pourrait être assimilée à la catégorie des streitkolben, d'Albert Kretschmer.

Mais ce sont là de simples conjectures ; une difficulté se présente d'ailleurs : si la pièce en question était une arme, comment était-elle fixée au manche ?

Par suite du faible diamètre de la virole, on doit convenir que si la pièce avait été emmanchée simplement et sans renforts, celui qui s'en serait servi aurait risqué de devoir « jeter le manche après la cognée ».

La pièce, d'ailleurs fort intéressante, a été acquise par l'Etat et fait actuellement partie des collections du Musée de la Porte de Hal, à Bruxelles *.

D"^ Raeymaekers.

^ Une arme semblable est conservée au Musée de Soissons, sous la désigna- tion suivante : «N0538. Masse d'armes du kiy" siècle, trouvée à Berlinval, en 1863. »

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