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la pente de la place Marguerite, alors que cet endroit n'était pas encore pavé. On sait, en effet, qu'avant 1339, Louvain ne comptait qu'une seule rue pavée, de Steenstraete, la rue de Bruxelles actuelle. Quelques années plus tard, la rue des Juifs fut recou- verte à son tour d'un pavement en grès bruxellien, extrait des carrières des environs de la ville.

En examinant cette pièce, elle nous avait tout d'abord semblé présenter quelques affinités avec les instruments désignés sous le nom àe gepinde staven ou de geprikkelt chippels, dont il est souvent

fait mention dans les anciennes ordonnances communales, les lois de nos souverains, les mémoires de nos chroniqueurs et les poèmes chevaleresques du commencement du moyen âge.

Un édit de Jean II de Brabant, de mai 13 12 (voir PLaccaerten van Brabant, tome i, p. ii8, § IV), porte :

Dit aijn vcrseidc ivapencn, pipen, kiiine, miscordcn, carioyscn, coîvcn, ghcpindc staven *^ alderhandc gcschtitte, hantaxc, ghyscrmen, palfusc cndc scildc me tien pinnen die men op den arnt draghct, enz.

  • GepinJc staven par « plançon à i)ic()t xv