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jours, ayant coiiimoncé le 5 janvier pour finir le 8 janvier, ou bien si la convocation des professeurs n'a pas été faite ce jour-là pcnir l'élection qui devait avoir lieu trois jours plus tard ?
rj Chez le vicaire de Cras-Avernas ^ il ne s'agit plus de médaillons, mais de deux chevaux. Le premier, sa monture habituelle, a reçu de son possesseur le nom ironique de Kaiserllch parce qu'il avait appartenu à un déserteur du régiment de La Tour ^ ; le second, un beau cheval Holstein, marqué d'un T, provenait des Dragons de Tongerloo •* et avait été acheté au Pays de Liège, sans que l'acqué-
^ La majeure partie du village de Cras-Avernas, dit Blumenthal dans son ra})- purt, était dirigée par la famille de Marneffe dont l'un, vice-curé, joint à son caractère double et inquiet un esprit de chicane ; il a voulu faire croire que c'était par ordre de M. le commandeur baron de Reischack, dont une ferme assez consi- dérable est occupée par cette famille de MarnelFe, qu'il s'était distingué pendant les troubles.
Ce vice-curé ou vicaire de Cras-Avernas s'appelait Philippe-Joseph de Marneffe. C'est l'arrière-grand-oncle de M. Edgard de Marneffe, attaché aux archives géné- rales du royaume, qui a eu l'obligeance de nous donner ces renseignements et que nous tenons à remercier ici. Philippe-Joseph de Marneffe fut baptisé le 23 octobre 1753. Après avoir été vicaire à Cras-Avernas, il devint curé de Natoye, dans le diocèse de Namur, puis d'Avcrnas-le-Hauduin. 11 mourut à Niel-Saint-Trond, le 28 juillet 1843. ('(msultez sur la famille de Marneffe V An- nuaire de ia noblesse Je liel^iqiie, 1883, p. 326.
•^ Le régiment wallon des chevau-légers de Latour tirait scm nom du feld- maréchal-lieutenant comte de Baillet- Latour, à qui l'Empereur l'avait donné. Dans les documents consultés, La Tour est écrit en deux mots. Consultez His- toire des régiments nationaux belles, par (xUILLaume, 1855, pp. 9 et suivantes.
■* (^'était le nom d'un régiment des insurgés.
