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émanant de quelque artiste bruxellois. Aussi, avons-nous été heu- reux de lire les conclusions des deux savants hollandais et de les contrôler dans l'ouvrage de Montfaucon et dans le recueil de Millin. Il serait hors de propos de répéter leur démonstration qui nous paraît de tous points exacte. D'ailleurs, le lecteur est à même d'en apprécier la justesse, en comparant par exemple la fig. 49 de Marie de Bourgogne avec la statuette i (pi. XVI). Quant à la figure de Jean de Clèves, l'identification ne se fait pas aussi

Fig. 49. — Marie de bourgogne et jeax de clèves (Tombeau de Lille). Figurines d'après l'ouvrage de Millin.

rapidement. On remarquera tout d'abord que la gravure reproduit l'objet en sens inverse (voy. fig. 2, pi. XVI), et qu'en second lieu la longueur de la jupe du personnage a été probablement exagérée par le dessinateur employé par Millin, ainsi que je l'ai constaté en voyant la gravure de l'ouvrage de Montfaucon.

Au sujet des images de Marguerite de Savoie, de Marie de Bour- gogne, d'Anne de Bourgogne et même de Jacqueline de Bavière, il ne peut y avoir la moindre hésitation. En revanche, un doute plane sur le personnage représenté par la fig. n° 4 (pi. XVI). Quel prince