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M. de Laborde a fait une étude toute spéciale de ces curieux reliefs. « C'est au moins, pour 21 de ces miséricordes, n°^ i, 2, 10, 12, 13, 15, 22, 25, 26, 30, 33-35, 39, 46-48, 52, 61 et 67, un travail très remarquable. J'ai cru pouvoir distinguer, dit-il, dans l'exécution de ces quatre-vingt-six petits bas-reliefs trois mains différentes : celle de Philippart Viart, Rouennais ; celle de Laurens d'Ypres en Flandre (Laurens Ysbre Flament); enfin celle de Paul

Fig. 48. — Miséricorde. (Stalles de Rouen xv« siècle.)

Mosselmann. Mais un plus grand nombre de ces stalles aux misé- ricordes sculptées sont l'œuvre d'artistes moins habiles, qu'il est difficile de distinguer parce qu'ils suivaient servilement les compo- sitions dessinées par Viart. Nous avons leurs noms : deux d'entre eux appartiennent à la Flandre. Ce sont : Gillet du Chastel dit Flament, etHennequin d'Anvers *. »

1 Les ducs de Bourgogne, t. I, p. cxix.